Atelier conso

SOS CHANGEMENT CLIMATIQUE

lundi 5 février 2007

SOS CHANGEMENT CLIMATIQUE : Urgence/CO2 ou L’axiome du kilo de fraises ! !

Selon les différents experts scientifiques, la crise climatique liée aux activités humaines est désormais irrémédiablement enclenchée. Il nous resterait néanmoins la possibilité d’en limiter les conséquences, en réduisant de façon drastique l’utilisation des carburants fossile.

Mais cela suppose de prendre, immédiatement et sans plus attendre, des mesures radicales et contraire à la doxa dominante : Il faut renoncer à la religion de la croissance économique comme mesure et fin ultime de toutes les activités et aspirations humaines. Il faut redonner la primauté à l’humain sur l’économique, à l’intérêt général sur celui des oligarchies mondialisées, au long terme sur le profit immédiat, à la coopération sur la compétition.

A ce prix, nous pourrons peut-être contenir l’ampleur d’un phénomène déjà et inéluctablement commencé.

A cet effet, la mesure simple suivante peut nous permettre d’atteindre rapidement cet objectif prioritaire pour l’ensemble du vaisseau Terre et de ses habitants.

OBJECTIF : REDUCTION des EMISSIONS de CO2

MOYENS : TAXE TONNE/KILOMETRES

Il s’agit d’instaurer une taxe sur les transports, pour les produits agricoles et ceux de l’industrie agro-alimentaire, proportionnelle à la distance parcourue entre les lieux de production et les lieux de vente.

Grâce à cette taxe verte/écologique/ de protection des climats/ le consommateur trouvera que :

« Le prix d’un kilo de fraises produit à 1OO km du lieu de vente valant X euros, alors le même kilo produit à 1000 km vaudra 10 fois plus cher et celui produit à 10000 km 100 fois plus cher ! » C’est le célèbre axiome du kilo de fraises !

La réduction drastique des transports ainsi induite diminuera du même coup et instantanément la production de CO2, et la nuisance des milliers de camions sur les routes.

Cela permettra aussi de relocaliser la production agricole et agro-alimentaire, avec création d’emplois à la clef, et non délocalisables.

Une mesure d’accompagnement visant à subventionner la transformation d’une agriculture grande consommatrice de pétrole et de produits chimiques, destructrice de la biodiversité, en une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Cette mesure contribuera aussi à la diminution des émissions de CO2 et à la création d’emplois non délocalisables. Un objectif à long terme étant de parvenir à l’autosuffisance alimentaire, par régions et/ou par pays, premier gage d’indépendance véritable !

Jean NABIR


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